Un prestataire indépendant qui travaille pour une organisation.
L'organisation
met la pression sur les prix, pour lui et pour tous ses collègues. Rien
de plus normal, le jeu du marché et de la concurrence, pourrait-on
dire.
Là
où cela devient intéressant, c'est quand notre prestataire décide de
consulter ses collègues que, jusque-là, il avait peu fréquenté, à part
quelques-uns.
Un
fil de discussion se monte sur une application de messages instantanés
pour partager les ressentis. La chose vient aux oreilles de
l'organisation et de son président.
Celui-ci
appelle le prestataire pour échanger et connaître les tenants et
aboutissants. En conclusion, il exprime que cette façon de faire n'est
pas la bonne. Les méthodes
« révolutionnaires » (sic) ne mènent à rien.
Ce
qui est intéressant ici, c'est la perception qu'en a la personne. Quand
j'ai pris connaissance de l'affaire, j'ai songé aux patrons d'antan,
lorsque les syndicats ont commencé à existe, ont cherché à monter des
syndicats maison pour étouffer toute contestation. Ça m'a rappelé
l'extrait de « Un idiot à Paris ». Je vous le donne ci-dessous.
Peut-être
est-ce une des raisons qui nous font craindre le conflit : chaque
personne raisonnable peut soudain se révéler impitoyable...