La lettre LQC

Laurent Quivogne

La lettre LQC d'octobre 2022

Laurent Quivogne

Édito

Au sommaire ce mois-ci :

  • Soyez sages... ou pas : une femme sur les épaules
  • Oser le conflit
  • Article : La violence des situations bancales
  • Le (petit) conflit du mois : « Un fournisseur indélicat »

Ouvrir des possibles

C'est le thème de ma lettre, mais aussi la thématique d'une série de modules que je prépare avec une partenaire... Mais, chut ! J'en dirai plus la prochaine fois.

Pour l'heure, examinons comment se retenir de tout savoir peut faciliter et fluidifier les relations...

 

Soyez sages... ou pas

Une femme sur les épaules

Deux moines bouddhistes circulent le long d’une rivière. Une femme soudain les aborde : « Je dois traverser, dit-elle, pour aller soigner mon père malade. Pouvez-vous m’aider, car je ne sais pas nager ? »...

 

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Oser le conflit, les 17 et 18 novembre 2022...

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Oser le conflit, éviter la violence

« Avec des outils pratiques et théoriques, concrets, efficaces et pertinents

Il ne s’en éloigne jamais, mais il refuse l’appellation de bienveillance pour s’autoriser à pointer et remuer (toujours avec notre autorisation) nos ambivalences humaines, nos paradoxes personnels ou professionnels , nos replis  inconfortables ou nos retranchements inconscients. 

Sa formation « Oser le conflit » est puissante. Il faut s’attendre à en ressortir changé dans une meilleure version de nous-même. »

En savoir plus: https://www.lqc.fr/oser-le-conflit/

Article :  La violence des situations bancales

Un article dont je parle sans cesse ces temps-ci, même s'il n'est pas neuf... Il contient une clé pour diminuer la violence inhérente à certaines situations...

Disons tout de suite dans quel sens nous employons ici le terme de violence. Il n’y a pas de violence dans l’absolu, seulement une ou des violences subies. Une petite tape peut être innocente ou humiliante selon les circonstances. Même un direct du droit est un acte de violence ou un joli coup sur un ring de boxe...

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Le (petit) conflit du mois

Petit exemple piqué à un participant qui a assisté à un de mes stages, mais qui a quelque chose d'universel.

Différend avec un fournisseur qui réclame le paiement d'une facture. Problème: à cause des vacances et de différents embarras, la facture n'a pas pu être honorée à temps. Mais, le correspondant de l'entreprise l'assure à son fournisseur, ce sera réglé la semaine prochaine.

Le fournisseur ne l'entend pas de cette oreille. Il est furieux, devient grossier, fait des allusions sur le fait que le salarié a reçu son salaire, lui...

Indignation du salarié en question : en quoi ça le regarde, qu'est-ce qui justifie qu'on me parle comme ça, etc.

Rien, en effet: savoir si le salarié a touché ou non son salaire ne regarde en rien le fournisseur, pas plus qu'il n'est justifié qu'il ne s'adresse à lui en termes injurieux.

Mais le réflexe est souvent de prêter au malotru des intentions. Au choix: il fait ça pour imposer sa volonté (parce qu'il aime la puissance), il passe sa mauvaise humeur sur moi, il me méprise et me le fait savoir, etc.

En me référant à l'article ci-dessus, sur la violence des situations bancales, je me demande d'abord si les trois pôles de la situation sont explicités:

  1. La perception de la personne agressée, le salarié, est claire : on lui crie dessus
  2. Le cadre l'est relativement, bien que, dans la situation, il n'est pas été rappelé que dénigrer une personne n'est pas acceptable.
  3. L'intention, en revanche, ne l'est pas du tout.

Que savons-nous, en effet, des arrières-pensées et intentions de ce fournisseur : rien. En travaillant dans le stage, nous avons imaginé d'autres possibles: il a des problèmes de trésorerie et une semaine est un délai beaucoup trop long, il a de la pression de sa direction qui lui reproche, par exemple et au hasard, d'avoir été négligent sur le recouvrement dans le passé, il n'est pas à l'aise avec le fait de réclamer de l'argent, etc.

Toutes hypothèses qui ne sont pas plus certaines que les autres, mais qui permettent de jeter un autre regard sur la situation. Voire même de faire apparaître le malotru comme un peu moins malotru qu'il ne nous est apparu.

C'est dire que la violence perçue n'est pas toujours le fruit d'une intention délibérée. Voire ! Peut-être qu'elle n'est que la réponse à une violence perçue de la part de l'autre qui, lui aussi, nous prête des intentions : il ne me respecte pas en faisant traîner le paiement de la facture, il me « balade » avec des propos dilatoires et me raconte des histoires et ainsi de suite.

Conclusion : n'écoutez pas votre intuition sans la vérifier et ouvrez les possibles, il y a mille autres configurations que celles que vous avez imaginées et le monde est plus vaste qu'il n'y paraît...

Pour s'inscrire à cette lettre et retrouver toutes les nouvelles précédentes, rendez-vous sur https://www.lqc.fr/lalettrelqc

Laurent Quivogne

Oser le conflit, éviter la violence
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