Plusieurs
petits conflits à l'affiche, si petits que, généralement, on laisse
couler et l'on supporte. Mais je suis là pour expérimenter ce qu'il se
passe quand on ne laisse pas couler ! Vous pouvez compter sur moi !
Au
départ, d'ailleurs, c'est un de mes amis qui m'a montré la voie. Vous
avez un désagrément avec un service ? Le service client vous fait une
vague réponse ou, pire, ne vous répond pas ?
Écrivez au directeur général !
Il
faut d'abord trouver son adresse électronique. Il vous aura été facile
de trouver son nom sur un moteur de recherche. Puis vous pouvez chercher
comment les adresses sont construites pour cette société. La plupart du
temps, c'est : prenom.nom@societe.com.
Au
pire, certains outils, payants cependant, vous donnent l'adresse
directement. J'ai trouvé un site qui recense ces différents moyens : cliquez ici.
Les résultats ont été variés et ça ne fonctionne pas à tous les coups :
- Mon
ami avait besoin d'un visa dans un pays hors de la communauté
européenne, avec un délai assez court. Il se présente au consulat, où on
le reçoit assez médiocrement. Il écrit au consul général : non
seulement, il a eu son visa, mais le consul l'a gratifié d'un moment à
boire le thé.
- Un
colis qui doit m'être livré et dont on me dit qu'en mon absence, il a
été déposé en point relais. C'est assez lourd et encombrant et, de plus,
nous étions présents, personne n'a sonné. Le service client ne sait que
me répéter qu'il n'y a rien à faire. J'écris au directeur général. J'ai
un coup de fil le lendemain d'une femme très aimable qui me dit qu'elle
va faire le nécessaire et organiser une nouvelle livraison.
- Un
autre colis, avec un autre prestataire. Même démarche, mais j'ai fait
chou blanc. Ou, plutôt, je ne sais pas si ça a eu un effet quelconque à
l'heure où j'écris ce billet.
Je conclurai comme le fait Boris Vian dans la chanson On n'est pas là pour se faire engueuler :
« C'qui prouve qu'en protestant
Quand il est encore temps
On peut finir par obtenir des ménagements ! »
Mais,
bien évidemment, tout dépend de « comment » on proteste et si l'on
choisit la voie du conflit sain ou celle de la violence...